Frédéric Secordel-Martin

Frédéric Secordel-Martin

Carrière et Activités Caritives de Frédéric

En 1986, avec quelques amis du Banana Café, 
Frédéric Secordel-Martin fonda la "First International 
Association" (J.O. du 15 Octobre 1986) dont le but 
principal était de regrouper dans une ambiance 
festive et amicale les "jet-setteurs" et membres du 
show-business parisiens afin d'organiser des soirées 
et autres sorties de prestige au profit d'oeuvres 
caritatives méritoires. 
Pendant presque dix ans, en tant que Président, 
Frédéric s'occupa activement, et de façon 
totalement bénévole, de faire découvrir les 
meilleures tables, les plus beaux châteaux-hôtels, 
les clubs les plus élegants à de joyeux drilles 
sensibilisés aux grandes causes nationales. 
Jean-Marie Bigard, Gloria Gaynor, Tony Gomez, 
Annie Grégorio, Michel Henry, C. Jérôme, Elton John, 
Grace Jones, Vincent Lagaf, Partrick Marceau, Mick 
Micheyl, Michou, Vincent Perrot, Bertrand Philippe, 
Muriel Robin, Nina Simone et bien d'autres ont 
soutenu la First dont les bénéfices étaient 
intégralement reversés à des oeuvres reconnues 
pour leur sérieux et leur efficacité.
 
Soutenu par ses amis de la First International 
Association, Frédéric fonda sa propre maison de 
couture en 1988 afin de commercialiser les vestes
originales qu'il dessinait et se faisait confectionner
pour briller dans les soirées parisiennes. 
 
En Décembre 1989, à l'occasion d'une croisière à 
bord du Norway, rebaptisé "France" pour l'occasion, 
Frédéric présenta ses premiers modèles lors d'un 
défilé où les personnalités présentes à bord (Henri
Salvador, Pierre Vassiliu, Harold Kay ...) acceptèrent
de jouer les mannequins !
 
D'abord installé Avenue Montaigne, dès 1990 il 
ouvrit son show-room du 8 Place Vendôme où 
défilèrent tant de personnalités. Membre du 
prestigieux Comité Vendôme, chaque année 
Frédéric participait activement à la grande soirée
du Comité en présentant ses collections sur des 
mannequins qui arpentaient ce lieu mythique. 
Toujours en 1990, il reçut la presse et le tout Paris 
au célèbre Casino de Paris où il présenta sa 
collection lors d'un fabuleux spectacle dont il avait 
imaginé les décors, la chorégraphie et la mise en 
scène. 
 
Pas moins de trente mannequins hommes furent 
mobilisés pour cette unique représentation. Pour 
les besoins du spectacle un âne et deux motos
montèrent sur la scène d'où les mannequins 
apparaissaient comme par magie ! Pour le final, 
la meneuse de revue "Erma Voos" descendit le 
grand escalier (créé pour la revue de Line Renaud) 
avec une robe noire et or dont la traine ne faisait 
pas moins de douze mètres ... Frédéric la rejoint 
sur scène sous les ovations du public vêtu d'une 
veste blanche et or entièrement réhaussée de 
pampilles de cristal dont le poids dépassait 
dix kilos !!!
 
Lors d'une émission présentée par Christophe 
Dechavanne qui lui demandait s'il était 
effectivement millionnaire, Frédéric répondit une 
phrase restée célèbre : "ce sont les mauvaises 
langues qui disent cela". 
Il faut reconnaître qu'il soignait particulièrement 
son image et n'apparaissait jamais dans les soirées
dans la même tenue. Ne se déplaçant qu'en 
Rolls-Royce ou dans une somptueuse limousine 
Cadillac, Frédéric ne descendait pas de voiture tant 
que son chauffeur Martial n'avait pas déroulé un 
tapis rouge (fut-ce pour acheter son journal). Très 
serviable, il n'hésitait cependant pas à s'arrêter 
pour proposer une place à un auto-stoppeur ou à 
une personne âgée trop chargée et mettait 
fréquemment sa voiture et son chauffeur à la
disposition de sa concierge, de ses amis ...
Dans la journée, il portait des lunettes noires faites 
sur mesure dont les montures, parfois agrémentées 
de strass, étaient assorties à la couleur de ses 
vestes.
En 1991, il créa une ligne de vêtements pour 
"chiens élégants" parfaitement assortis aux vestes 
de leur propriétaires qu'il présenta sur différents 
plateaux de télévision. Par ailleurs, il proposait
également à sa clientèle des vêtements réalisés 
dans les mêmes cuirs ou les mêmes tissus que leur
canapé, leurs rideaux ou les sièges de leur voiture
préférée ...
 
Lors de sa brilante mais trop brève carrière, 
Frédéric reçut un accueil enthousiaste de la 
presse et de la profession et fut même distingué 
à plusieurs reprises. Après avoir dû fermer sa 
boutique de la place Vendôme en 1993 et se 
séparer à contre-coeur de ses couturières, 
devenues de véritables amies, le Seigneur le 
rappela à lui en 1995, après plusieurs années 
de combat contre la maladie ... peut-être pour 
lui créer quelques tenues originales et colorées 
dont il avait le secret.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


02/03/2007
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